Angyvir Padilla

Angyvir Padilla (Caracas, 1987) vit et travaille à Bruxelles. Dans sa pratique, elle nous invite à regarder de plus près les lieux que nous habitons. En examinant la manière dont nous incarnons la mémoire, elle propose que, dans le voyage entre immanence et transcendance, les traces de notre passé s'infiltrent dans un présent persistant. Les environnements créés par Angyvir modifient notre perception de la réalité. Lorsque notre présence entre dans le dialogue, le sentiment d'altérité que nous rencontrons révèle l'essence de son travail".
-Mónica Echegarreta

Sa pratique se concentre autour des notions du « foyer » (home), en tant que lieu intime ou distant, et son rapport entre l’homme et la nature. Pour traiter ces sujets, elle développe des installations immersives combinant diverses œuvres avec un large éventail de matériaux et médias tels que le plâtre, la cire, l’argile, la céramique, le son, la vidéo et la performance.

Ainsi son travail prend comme point de départ un continuel questionnement de la mémoire et du passage du temps, lequel se manifeste au travers d’un vaste ensemble d’objets “mixed-media” qui traitent des notions d’appartenance, de déplacement global et de mémoire. Elle traite également des sujets relatifs à la diaspora, et comment l’éclatement des identités ainsi que l’anxiété due au mal du pays ne concernent pas seulement les immigrants ou les expatriés mais pourrait aussi affecter d’autres individus en raison de nos modes de vie « globalisés ». Créant ainsi un sentiment collectif et prévalant de « ne pas se sentir chez soi ». Ce sentiment pourrait s’appliquer aussi à notre relation à la nature, devenant de nos jours une sorte de « foyer » distant et perdu.
- Angvir Padilla